jeudi 16 septembre 2010

L'insoutenable légèreté de l'être


- Mon amour... Quand je te regarde, je me dis que la sensualité est vivante...

- Ooooh merci chéri... Mais le vent aussi est bien vivant et je dois faire attention parce qu'il ne faudrait pas grand chose pour que mon intimité soit dévoilée !

- Elle est tellement suggérée de la plus élégante des façons que sa naissance aux yeux du monde ne saurait être plus délicieuse. La grâce de tes mains, le dessin des courbes qu'elles préservent, tu es tellement belle que je n'ose croire en ton existence...

- Raoul... Allez, dépêche-toi, parce que ça souffle là, et à force, ma robe va vraiment se soulever, et je te signale que je n'ai rien en-dessous...

- Quoi ?

- Pas eu le temps, tu voulais qu'on soit chez tes parents à midi, et les dessous qui vont avec cette robe n'étaient pas encore secs. Alors active un peu le pas, parce que je te jure que sinon, si ça se soulève, tu croiras autant en mon existence qu'en celle de tous les habitués de la place du village !

- Simone, si le vent soulève ta robe, il me faudra sept ans de réflexion pour comprendre comment j'ai pu épouser autant de chance en une seule vie...

- Raoul !!!

- Oui, on y va, on y va... Dis donc, je pourrai faire exprès de faire tomber ma serviette pendant le repas ?

- Si tu veux chéri, mais essaie d'être plus rapide que ta mère pour la ramasser...

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